La photo du Dimanche
La croix de St Didier
Hier nous avons célébré la St-Didier, l'occasion de se remémorer l'origine de cette croix dédiée à ce saint située près du lavoir .
Le 4 Août 1746, devant le notaire Langin, Edme Offlard, laboureur à Junay, rédigeait son testament. Il léguait 150 livres à l'œuvre et fabrique de l'église St-Didier de Junay à prendre sur une transaction passée entre lui et Edme Tixier, maçon demeurant à Nuit Sous Ravières à condition de célébrer un service avec grand messe le jour de son décès ou, en cas d'empêchement le jour le plus proche ; un autre service devait être célébré le jour de la St Edme. Le tout à perpétuité, la fabrique devant payer pour chaque service 4 livres au curé, 10 sols au maître d'école et au sonneur.
Placée au milieu du carrefour, la croix de St-Didier gênait une circulation automobile que n'avait pas prévue son fondateur. Victor Robin prit sur lui de la déplacer au début du 20ème siècle, décision qui lui attira les foudres municipales. Lors d'une réunion du conseil municipal le 10 novembre 1901, le maire Michecoppin demande à M. Robin de faire enlever dans le plus bref délai la croix de fer qu'il a fait sur le monument en question.
Le 4 Août 1746, devant le notaire Langin, Edme Offlard, laboureur à Junay, rédigeait son testament. Il léguait 150 livres à l'œuvre et fabrique de l'église St-Didier de Junay à prendre sur une transaction passée entre lui et Edme Tixier, maçon demeurant à Nuit Sous Ravières à condition de célébrer un service avec grand messe le jour de son décès ou, en cas d'empêchement le jour le plus proche ; un autre service devait être célébré le jour de la St Edme. Le tout à perpétuité, la fabrique devant payer pour chaque service 4 livres au curé, 10 sols au maître d'école et au sonneur.
Placée au milieu du carrefour, la croix de St-Didier gênait une circulation automobile que n'avait pas prévue son fondateur. Victor Robin prit sur lui de la déplacer au début du 20ème siècle, décision qui lui attira les foudres municipales. Lors d'une réunion du conseil municipal le 10 novembre 1901, le maire Michecoppin demande à M. Robin de faire enlever dans le plus bref délai la croix de fer qu'il a fait sur le monument en question.
En 1987, percutée par un camion, la croix fut restaurée par le tailleur de pierre tonnerrois Yann Questiaux et légèrement déplacée sur la gauche.
Ecrit par Junay
le Dimanche 24 Mai 2009, 07:39
dans "Images de Junay"
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